Nous présentons quelques liens se rapportant à nos sujets.
Cliquer sur la flèche pour ouvrir une courte présentation,
puis cliquer sur son icône "mappemonde" en bas à droite pour accéder au site.

Nouvelles

Les nouvelles actives sont postérieures au 20/12/2015 - 00h00
Les nouvelles antérieures sont consultables dans les  Archives des nouvelles
Nous retransmettons ci-dessous un texte de
 
Pierre-René Bauquis
Professeur Associé ENSPM (IFP)
Expert auprès de l'Académie Française de Technologie
Membre du Comité Scientifique du Visiatome
 

Aux responsables du manifeste contre la fermeture de Fessenheim.

N'étant pas un "homme du nucléaire " mais un ex-pétrolier et enseignant, je partage cependant votre opinion que la fermeture de Fessenheim qui serait décidée sur des bases politiques et sur aucune base rationnelle constituerait une faute majeure.

Ce serait à mes yeux le troisième" crime contre le bon sens " dans l'histoire de la politique énergétique française, après l'arrêt de Superphenix et après les décisions du Grenelle de l'environnement de " sortir " l'électricité du chauffage des logements et du service
de l'eau chaude sanitaire (alors que les ballons cumulus chauffés aux heures creuses étaient la seule façon efficace de stockage indirect et décentralisé de l'électricité!). A partir de 2013, on ne pourra plus installer de ballons cumulus, ni de fait de chauffages électriques.

La bêtise n'est donc pas le monopole du pouvoir actuel ni seulement à mettre sur le dos des "verts" : l'incompétence des pouvoirs publics, et pire des organismes publics en matière d'économie énergétique a atteint un seuil d'alerte rouge....

Votre combat est légitime mais ayez la sagesse de dénoncer toutes les décisions stupides et pas seulement celles du gouvernement actuel.

J'ajouterai que pour moi le plus grave, dans la décision par des motifs purement politiques d'arrêter Fessenheim, ne me semble pas avoir été souligné dans vos débats : cette décision revient à prendre le risque de profondément affaiblir ce qui est le plus précieux dans l'industrie électronucléaire, la sureté des installations ! Pourquoi des ingénieurs de haut niveau iraient-ils investir leurs talents dans une autorité de sureté qui n'a plus la responsabilité de dire quelle centrale doit être arrêtée, quand et pourquoi. L'irruption du politique dans cette responsabilité est proprement une aberration. C'est clairement " un crime contre le bon sens " qui pourrait à terme se muer en crime tout court !

Je reste persuadé que notre Président de la République et nos Ministres sont des hommes honnêtes qui n'ont absolument pas réalisé cela, mais l'excuse de l'incompétence ne doit pas jouer si vous expliquez clairement ces enjeux de sécurité de tout le système électronucléaire
à nos responsables politiques.

Cordialement et tristement vôtre.

Pierre-René BAUQUIS

Lire la suite


Interview de M. André-Claude Lacoste,
Président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire.
(Les Echos, 31 octobre 2012)

Lire la suite


La radioprotection : mise à jour - le 02/11/2012 - 21h52

L'article sur La radioprotection a été mis à jour.

Lire la suite


Un article de Sauvons Le Climat (SLC).

Idéologie, quand tu nous tiens ! Nous avons vécu la même situation avec l'arrêt politique de Super Phénix, qui nous place désormais derrière la Russie et l'Inde, alors que nous étions leaders mondiaux des Rapides ! Les arguments développés par SLC sont justes : il n'y a aucune urgence à arrêter un réacteur qui répond aux exigences de l'Autorité de sûreté, car sa production est économiquement très rentable (voir le Rapport de la Cour des Comptes de janvier 2012). Démanteler un réacteur requiert avant tout d'avoir établi les filières d'évacuation des déchets, c'est le point bloquant aujourd'hui pour Brennilis et les UNGG. Seule raison valable évoquée pour réduire la part du nucléaire : le niveau d'exposition que constitue un tel pourcentage (75%) de source d'électricité dans le cas où il faudrait l'abandonner brutalement suite à une catastrophe comme au Japon.
Mais, comme l'écrit l'OPECST (15/12/2011): "il serait irresponsable d'estropier notre pays en le lançant dans le vide pour s'éviter d'attendre les 2 ou 3 décennies indispensables à la mise au point d'innovations suffisamment robustes". Par ailleurs, on ne pourra pas démanteler et remplacer les réacteurs au même rythme qu'on les a construits dans les années 80 : tous n'auront donc pas la même durée de vie. Plutôt que de pointer spécifiquement (pour des raisons politiques) la centrale de Fessenheim, c'est un plan de mise à l'arrêt raisonné et sans hâte qu'il faudrait élaborer pour l'ensemble du parc nucléaire, en visant de l'ordre de 50% d'électricité nucléaire à l'horizon 2050, en fonction du développement des énergies alternatives.

Voir également nos fiches sur l'OPECST, la Cour des comptes et la déconstruction des centrales nucléaires.

 

Lire la suite


Le Conseil des ministres du 19 septembre 2012 vient de nommer Yves Bréchet Haut-Commissaire à l’énergie atomique.
(actualité CEA)

Lire la suite


Fichier PDF de la déclaration de M Bernard Bigot, administrateur général du CEA à la 56ème conférence générale de l'AIEA

Lire la suite


Avis de la CNE2 - le 17/10/2012 - 15h16

L'avis de la CNE2 sur la gestion des matières et déchets radioactifs (fichier PDF)

 

Lire la suite


Arrêt de l'usine EURODIF - le 14/10/2012 - 18h00

La fin de l'enrichissement de l'uranium par diffusion gazeuse (fichier PDF)

(publication : 17 octobre 2012)

Lire la suite


SFEN : synthèse sur Fukushima - le 16/03/2012 - 09h29

L'accident de Fukushima et ses conséquences.

Un document de synthèse de la SFEN

(12/3/2012)

Lire la suite


Tentative d'intrusion sur le centre CEA de Cadarache

(P. Dumas)

Lundi 5 décembre, une tentative d’intrusion a été détectée sur le centre CEA de Cadarache (Bouches-du-Rhône) grâce au déclenchement immédiat des alarmes de clôture du site.

Lundi 5 décembre à 6h32, une tentative d’intrusion a été détectée sur le centre CEA de Cadarache (Bouches-du-Rhône) grâce au déclenchement immédiat des alarmes de clôture du site.

Les forces locales de sécurité du centre sont intervenues sur le lieu de l’intrusion 7 minutes plus tard, conduisant au départ précipité de deux individus non identifiés qui se trouvaient à l’extérieur de la clôture.

Depuis lors des opérations de contrôle sont en cours à l’intérieur du centre. Les entrées et sorties de tous les véhicules sont strictement contrôlées.

Une vigilance particulière a été demandée aux personnels exploitant les installations du centre.

Une enquête a d’ores-et-déjà été ouverte par les autorités compétentes. De son côté le CEA va déposer plainte au sujet de cette tentative d’intrusion.

CEA_logo.jpg     CEA_Cadarache_logo.jpg

Lire la suite